Pas simple encore une fois de voir son rêve s’échapper. Tant d’espoirs se fracasser sur la cruelle réalité du sport de haut niveau.
Pourtant 2024 aurait dû être être l’année idéale à Paris après RIO 2016 avec Sirocco blessé et TOKYO 2020 avec Birmane malade.
DARMAGNAC de Béliard porterait haut les couleurs du Gers et de la France pour les JO à Paris. So chic !
Les délais étaient serrés, la voie étroite mais la qualification atteignable. La chance n’a pas voulu sourire. Trop juste, pas juste !
Il faut tant d’efforts, de moyens, d’argent, d’énergie, de talents … pour que tout converge exactement le jour J.
Oublier son rêve, ranger ses espoirs, classer l’affaire, renoncer … Oublier ces émotions intenses, cette petite flamme qui fait scintiller la vie, vibrer et battre plus fort les cœurs.
Mettre son orgueil du coté, accepter l’échec, affronter les faits. SAVOIR PERDRE est plus difficile que gagner finalement, peut-être plus noble aussi.
Viendra le temps de l’analyse, des bilans, mais personne n’a démérité: ni Tom le talentueux cavalier, ni Darmagnac, ni l’entourage et le staff, ni les propriétaires.
Non accepter en bloc la réalité, c’est fini !
Alors le temps de reprendre son souffle, accepter le chagrin, la déception, l’injustice, le futur soudain plus terne …
Et reconnaitre le chemin parcouru, apprendre , apprendre et tirer les enseignements. Puis ramasser et reconstruire son rêve, s’élever, pour se projeter plus loin plus haut, et continuer à faire naitre des chevaux magnifiques, à rêver de champions : 2028 c’est demain avec Darmagnac, Golden, Haka
Continuer à s’améliorer, vivre l’exceptionnel évènement que sont les JO en France. Soutenir l’équipe de France, admirer et vibrer pour cette aventure passionnante du concours complet .
Alors Oui je serai a Versailles pour soutenir l’équipe de France, les chevaux, les cavaliers, le staff ; pour ressentir ces émotions ensemble. Rêver encore pour eux et avec eux de chevaux, d’exploits et de médailles scintillantes pour la France
Renoncer à ma passion serait une vraie défaite, une faute de goût impensable pour un Gascon !
Photos: Pauline Chevalier